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The Batcave 0.2
4 mai 2007

Banja

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Banja

style="text-align: center;">(Une série d'animation 2D de 26 épisodes x 26 minutes.)
Sociétés de production : Maybe Movies - 2 Minutes - Art'Mell - NetGiant
Réalisation : Eric Berthier

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q21702555369_6218L'Histoire

 

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Banja, jeune génie de la musique, véritable faiseur de « hits », mais vrai rebelle, après avoir rompu son contrat avec sa maison de disque se retrouve prisonnier de l’île Hitland.
Cette île est habitée par une bande de musiciens, prisonniers eux aussi pour avoir rompu leurs contrats, tout comme Banja.

Ces musiciens ne pourront quitter l’île que si ils acceptent de composer à nouveau des « Hits » pour la puissante maison de disques (DO-MI-NANT)
Mais Banja ne se résigne pas et il va tenter de s’enfuir de cette île.
Hélas, il est a chaque fois rattrapé par les gardiens de l’île. Dans sa recherche de moyens pour s’enfuir, Banja va croiser les autres prisonniers, lesquels représentent chacun un courant musical particulier (blues, jazz, pop, country, techno...).


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Banja is a music genius, a funkadelicious music star who tore apart the contract that bound him to his label: Dominant. He wakes up as a prisoner on Hitland Island. Lost in the middle of the ocean with other stars as crazy as they get, Banja has only one way to escape: to write an international success for Dominant. Only Banja is going to try to escape without writing a single note…

q21702555369_6218A la Télévision:


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Il s’agit d’une sitcom de 26 épisodes de 26 minutes destinée aux plus de 15 ans, diffusée sur Canal+ tous les samedis à 11h30 à partir du 08 septembre 2007. Rediffusion sur Canal+ décalé du lundi au vendredi à 20h en décembre 2007.

Après avoir diffusé sept épisodes de Banja (pas vraiment dans l'ordre), Canal + a décidé de déprogrammer la série pour cause de contre-performances d'audience significatives.

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Diffusion tous les jours à 20h15 à partir du 26 mai 2008.

q21702555369_6218Liste des épisodes:

  1. Borzal d'île! ( Storyboard : Stéphane Bertaud. )
  2. De la fuite dans les idées. ( Storyboard : Samuel Rivière - Stéphane Bertaud - Laurent Maillot - Grégoire Loyau - Fabrice Urbatro. )
  3. Elvis et versa.
  4. La damnation de Pélatart.
  5. La brute, la pelle et le banjo
  6. Shitland. ( Storyboard : Laurent Maillot - David D'eurveilher - Johan Laderval. )
  7. Kidnappeurs de rien ( Le secret de Zélia. )
  8. Fan je vous haine. ( Storyboard : Laurent Maillot. )
  9. Sirène de pique et pépins dans la gueule
  10. Vamos à la plagiat. ( Storyboard : Stéphane Bertaud - Fabrice Urbatro. )
  11. Une plume dans le culte. ( Storyboard : Stéphane Bertaud - Fabrice Urbatro )
  12. Il était une fois la révélation.   ( Storyboard : Grégoire Loyau. )
  13. Noir c'est noir. ( Storyboard : Stéphane Bertaud - Fabrice Urbatro. )
  14. Baby comme Bach. ( Storyboard : Laurent Maillot - David D'eurveilher - Johan Laderval. )
  15. Hit, hit, hit, hourra! ( Storyboard : Laurent Maillot - David D'eurveilher - Johan Laderval. )
  16. Sexus Ex Machina. ( Storyboard : Laurent Maillot - Fabrice Urbatro. )
  17. L'anarchie partout. ( Storyboard : Stéphane Bertaud - David D'eurveilher. )
  18. Requin N'Roll Tour. ( Storyboard : Laurent Maillot - Fabrice Urbatro. )
  19. Jimmy Ladose. ( Storyboard : Stéphane Bertaud - David D'eurveilher. )
  20. AC/BB. ( Storyboard : Laurent Maillot. )
  21. Les boules de Noël
  22. Constipation Reggae. ( Storyboard : Laurent Maillot. )
  23. Le groupe impossible. ( Storyboard : Stéphane Bertaud - David D'eurveilher. )
  24. Ça décode à plein tubes. ( Storyboard : Laurent Maillot - Fabrice Urbatro. )
  25. Faîtes enterrer l'accusé. ( Storyboard : Stéphane Bertaud - David D'eurveilher. )
  26. Cherchez le glaçon. ( Storyboard : Laurent Maillot. )

En Dvd:

Editeur : Studio Canal
Distributeur : Studio Canal
Durée: durée totale de 26 épisodes de 26 minutes


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Banja - Intégrale de la saison 01
(
Avertissement: Contenu Explicite: Déconseillé aux moins de 12 ans. )

Bonus DVD :

- Making of
- Chansons
- Interviews

 

 

 

 

 

 

q21702555369_6218Sur le Web:

http://www.myspace.com/BanjaHitland

http://www.banja.com/home2004/

http://www.planete-jeunesse.com/sources/fseries.php3?cle=1321&sec=1

q21702555369_6218Dans la presse:

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Article paru dans Libération du 07 Septembre 2007:

Banja Blues

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Banja, le rasta funky, ex superstar du web débarque à la télévision, dans une série animée dont il est le héros.

par Marie Lechner 

En pleine frénésie internet, avant que n’explose la première bulle, la Toile abritait un îlot de quiétude où il faisait bon vivre, un paradis en ligne cool et coloré, rythmé par une impeccable bande son, où glandait un petit rasta nonchalant aux gros dreadlocks. Banja, star interplanétaire de reggae retirée du show biz est né dans la tête de Sébastien Kochman et créé en 1998 par la défunte TeamChman, talentueuse et généreuse bande de graphistes, webdesigners et programmeurs lillois.

Funky. Plus qu’un simple héros de jeu vidéo (noir de surcroît), Banja fut la première superstar du web. Emblème de la « french touch » en matière de création multimédia, étendard de la vitalité lilloise dans le secteur du divertissement en ligne alors en plein boom, les aventures du rasta funky ont rassemblés des millions de joueurs dans le monde, ont été traduites en six langues, remporté une tripotée de prix prestigieux (dont un prix Ars Electronica en 2001, équivalent des Oscars du numérique et une consécration par la télévision japonaise NHK comme meilleur design étranger).

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Banja.com, mi-feuilleton aux personnages récurrents, mi-univers en expansion, innovait par tous les bouts. Sa philosophie pacifiste, écolo et basée sur la collaboration, s’opposait aux jeux de baston ou de conquête, quasi exclusifs alors. C’était le premier jeu communautaire en flash 3D, évoluant en temps réel, avec de nouveaux épisodes postés en ligne tous les mois. Pour les jeunes qui n’ont pas connu le bas débit, Banja pourrait s’apparenter à un ancêtre d’ Animal Crossing (le paisible jeu de Nintendo) sous psychotropes. La popularité de Banja est ­telle que Laurent Garnier viendra y mixer avec son avatar lors d’une beach party en ligne.

Dès 2001, il est question d’une série télévisée avec pour héros le rasta rondouillard aux gros cheveux, mais l’ambitieux projet d’animation de 26 fois vingt-six minutes prend énormément de retard. Les scénarios sont réécrits sans cesse. Il finit par être le fossoyeur de la brillante Teamchman, qui explose en plein vol un jour de juin 2004. C’est la liquidation, et l’on n’entend plus parler du rasta «funkadelicious» jusqu’à ce communiqué fracassant de cette rentrée annonçant que «Banja quitte le Net et arrive sur ­Canal +».

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Impitoyable.  Premier choc, notre placide héros en rouge, jaune et vert arbore désormais une horrible grimace et brandit un gros doigt d’honneur sur la couverture du dossier de presse. Ciel, mais qu’est-il advenu de Banja ? «Monstre hybride entre Lost, la Star Academy et Prison Break, l’humour en plus», avertit l’inquiétant communiqué. De fait, dès qu’on visionne les premières minutes, on comprend que les Patchoulis (les «méchants» du jeu) et leurs «patchdollars» ont eu la peau de ce paradis basé sur le troc de pots de miel.

Si le graphisme est fidèle à l’univers de Banja, l’esprit originel s’est perdu en route, la collaboration fait place à une concurrence impitoyable.

Dans cette sitcom musicale produite par Maybe Movies, la boîte parisienne qui a racheté les droits et repris le projet, le méchant ne s’appelle pas Patchouli mais Dominant, usine à tubes et à dollars qui fait son beurre sur le dos des musiciens qu’elle a séquestrés sur Hitland (et non plus Itland). Il y a TNT, le rappeur white trashguitar hero cramé ; Carmella, sirupeuse choriste de r’n’b ; Bud, le redneck au testicule solitaire ; Stinky, le joueur de banjo ; Gérard Pélatart, crooner ringard et permanenté ; Jammie One, rousse new age aux aisselles touffues ; Ladie’s Gaygue, le travelo disco. Il y a aussi Plastic, une Asiatique affriolante, calculatrice et malade du cul qui veut absolument se faire engrosser par Banja. Et enfin, Germaine Six, l’affreux à l’afro, arriviste, pervers et fétichiste du pied. Dans le jeu en ligne, Germaine s’appelait Sydney, c’était un DJ cool.

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Des personnages du jeu, il ne reste pas grand-chose. La souriante Zélia, copine de Banja et fan de techno, devient ici une gothique dépressive qui tente de se suicider en s’étouffant avec des pépins de pomme. Les ­Fumfums, bienveillantes limaces fumeuses de narguilé qui protégeaient l’île, ont fait place à un gorille SM moustachu qui terrorise les musiciens. Tous n’ont d’ailleurs qu’une seule obsession, sortir d’ici au plus vite et à n’importe quel prix, de préférence en écrasant son voisin au passage.

Seule solution pour quitter Hitland : faire un hit. En plus de parler vulgairement (sans doute pour coller à l’esthétique télé-réalité ou rivaliser avec l’impertinence d’un South Park), les musiciens de Hitland ont la sale manie de se promener à poil, notamment quand ils se rebellent contre Dominant, manifestent «contre la malbouffe» et pour «la bonne chnouffe». Voir la quéquette de Banja peut être une expérience tout à fait traumatisante pour les aficionados du jeu…

Sarcasme. Le Banja 2.0 serait-il devenu cynique en passant du Web au petit écran ? L’optimisme peace and love des premiers temps du Net a fait place au sarcasme, plus adapté il est vrai à l’univers télévisuel que les bons sentiments. «Banja a été perverti par le world label Dominant, la série animée est très sex, drug and rock’n’roll, et le côté alter est un peu passé à la trappe», reconnaît volontiers Henri Magalon, fondateur de Maybe Movies. «On n’a pas essayé de proposer une continuation du jeu en ligne, mais quelque chose de plus provoc, une vraie série française pour ados, adultes. Mais, promet-il, l’esprit rebelle de Banja vaincra.»

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( Sources: http://ecrans.fr/Banja-Blues,2043.html ; http://www.liberation.fr/actualite/ecrans/276766.FR.php )

« Le jeu était avant tout positif, l’important c’était la collaboration »

par Marie Lechner

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Banja, le petit rasta rondouillard héros du jeu en ligne éponyme créé par la défunte TeamChman réapparaît à la télévision, dans une série d’animation diffusée sur Canal + tous les samedis à 11h30. Petit flashback sur celui qui fut la première star de l’internet avec son créateur, Sébastien Kochman, ancien boss de TeamChman, aujourd’hui directeur créatif chez Ubisoft à Montpellier et Arnaud Gatouillat, désormais directeur technique chez Kungfuyoga, contactés séparément par e-mail.

Pour ceux qui sont nés après l’éclatement de la bulle internet en 2001 et qui n’ont pas connu le 56k, pouvez vous rappeler qui était Banja ?
Sébastien Kochman. Banja était déjà un héros noir de jeu vidéo (peut-être le premier). A l’époque, Internet se résumait à comment acheter et vendre, comment trouver l’info, on ne parlait pas du tout de divertissement en ligne. Nous, on se disait qu’il allait se passer la même chose que pour les autres médias. Au début, à la télé, il y avait 100 % d’information, aujourd’hui c’est 90 % de divertissement , voire même 100 % si on regarde le journal de TF1...

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En ce qui concerne  les jeux vidéo, ils tournaient en boucle à l’époque. Aucune surprise, toujours le même gameplay à la Tomb Raider, à la Doom ou encore des jeux de voitures. Au temps des Amiga et autres Atari ST, quand on poussait la disquette, on ne savait jamais à quel type de jeu on allait jouer. On voulait retrouver ça, cette sensation de la nouveauté, faire quelque chose de différent. Aujourd’hui, avec la DS et la Wii, ça va un peu mieux.
Pour faire différent, on s’est penché sur Internet. C’était le grand kiff, il y avait tout à faire, tout à tester ! Quelle chance quand même. C’était un terrain d’expérimentation vierge, ça donnait le vertige quand on voyait tout ce qu’on pouvait inventer. Par ailleurs, on voulait créer quelque chose qui ne soit pas réservé aux 5% de
gamers. C’est nul ! Moi, je voulais faire jouer ma mère, ma sœur, les filles. Là encore, grâce à la DS et à la Wii, les choses ont bien changé.
Au final
Banja était un nouveau type de jeu, simple, en ligne, avec régulièrement de nouveaux épisodes.

Banja véhiculait certaines valeurs...
S.K. Banja défendait les valeurs « bobo » avant l’heure. Nous, on disait d’ailleurs des « bababourges ». Banja voulait fuir la pollution, la pression sociale du monde moderne. Il se retrouve sur une île peaceful et bio, sans industrie, sans argent. Tout fonctionnait au troc. Puis sont arrivés les Patchoulis qui veulent construire hôtels et casinos, et instaurer le Patchdollar. Banja nonchalamment au fil des épisodes va cohabiter avec eux et faire foirer leur plan, sans jamais le faire exprès. Moi, ça m’évoque un tempérament terriblement bobo, avec toutes ses contradictions. Capable dans une même phrase de dire :
« Il est génial José Bové, je l’adore, il a raison.
- Ouais, heureusement qu’il est là
- Viens j’ai faim, on va au macdo ?
- Ouais ça roule, j’ai pas goûté le dernier à la sauce barbecue chimique. »

On voulait aussi faire en sorte que les gens fassent des choses ensemble. Quand les éoliennes étaient en panne, il fallait que 100 000 joueurs unissent leur effort pour les réparer. L’esprit du jeu était avant tout positif, Banja ne pouvait pas mourir, il n’y avait pas de combat. L’important c’était la collaboration, que les gens fassent des choses ensemble.

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Quelles étaient les principales innovations de Banja.com ?
S.K. Banja était un labo, on a testé beaucoup de choses. Notamment le temps réel, un épisode durait réellement trente jours (1). C’est également l’un des premiers gros jeux en ligne en Flash. Il a généré une communauté très active, qui se retrouvait dans les forums, les chat.
Aujourd’hui, ce qui se rapproche le plus à
Banja, c’est sans conteste Animal Crossing sur la DS. Il faut dire qu’au Japon, Banja a eu beaucoup de succès. Cooking Mama sur DS ressemble beaucoup à Boubouf, un des mini-jeux de Banja. Tout ça, je le vis plus comme des hommages que du pillage.

Combien de joueurs se connectaient à Banja à la grande époque ?
S.K. Au plus fort du succès, Banja comptait six millions de joueurs réguliers dans le monde.

Est ce que le jeu est toujours en ligne ?
Arnaud Gatouillat. Comme j’étais le responsable technique de la diffusion de Banja, je maintiens le jeu et le site en vie avec des bouts de ficelle depuis la fin de Teamchman, en l’hébergeant sur les serveurs des entreprises où j’ai travaillé, et j’essaye de penser à changer d’épisode de temps en temps. Actuellement, on doit en être à la fin de la 4ème rotation des 12 épisodes originaux depuis 1999. Evidemment, sans moyens, pas de nouveaux épisodes non plus. Sans animation, la communauté a fini par se disloquer et les forums qui étaient le cœur de « l’esprit Banja » sont désertés.
Je n’ai officiellement pas les droits de diffusion de
Banja, et les ayants droit doivent me contacter à la rentrée suite à la sortie du dessin animé, mais je ne sais pas quelle sera leur volonté.

Aujourd’hui, le jeu n’attire plus beaucoup de nouveaux joueurs (quelques centaines sur les 250 000 inscrits du site français, les diffusions étrangères Japon/Corée du Sud ont connu elles plus d’un million d’inscrits chacune). Par contre les minis jeux font encore des scores d’audience avec plusieurs milliers de parties par mois pour les meilleurs (ils sont aussi souvent copiés sans autorisation sur des portails de jeux online.
C’était une fierté incroyable de bosser sur
Banja, un des projets à la pointe du web techniquement et artistiquement à ce moment-là. J’étais l’un des gros animateurs de la communauté, qui comptait vraiment pas mal de gens sympathiques. Beaucoup parmi cette communauté sont restés amis. Chez Kungfuyoga où je suis directeur technique, on a fait travailler une bonne partie de l’équipe banja « web », et on essaye quand on a un peu de temps de faire avancer notre projet de jeu qui reprend les principes de Banja : à la pointe du web en Flash, dans un univers atypique non-violent et écolo ... mais sans capacité d’auto-financement forcément c’est dur.

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Qu’est ce qui a tué Banja ?
S.K. Trop de prod pour faire la suite... et surtout il n’y avait pas de modèle économique à l’époque. Banja était gratuit. Aujourd’hui les jeunes sont habitués à payer des abonnements en ligne ou à envoyer des SMS surtaxés. A l’époque de Banja, il n’y avait ni la mentalité, ni les infrastructures pour gagner des gros sous. C’est dommage d’ailleurs, mais en même temps, c’est cool parce que Banja restera Banja, une œuvre qui a vraiment appartenu à son public, à ses fans (il y en a encore !)
A.G. Ce qui a tué Banja, c’est l’ambition. A l’époque de TeamChman, des projets de dessin animé et de jeu vidéo ont été lancés sans que l’entreprise soit structurée pour y faire face, financièrement et humainement, et le web a été complètement enterré. Ces projets ambitieux n’ont jamais abouti, TeamChman a été liquidé et avec elle l’esprit de Banja. Le dessin animé qui va sortir a conservé le graphisme et certains personnages mais le scénario et le ton n’auront rien à voir.

Le projet d’en faire une série d’animation pour la télévision date de 2003, pourquoi est-ce que ça a pris tellement de temps pour aboutir ?
S.K. Différents producteurs, problèmes de sous, des chaînes qui changent d’avis... et la fin de TeamChman... Tony Derbomez, le dessinateur original a bossé pendant un moment sur la série d’animation après la fin de TeamChman, il m’a rejoint aujourd’hui à Ubisoft.

(1) L’île était en constante expansion, la végétation croissait, les personnages donnaient des rendez vous aux joueurs à des dates précises et des événements live s’y déroulaient. (NDLR)

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( Source: http://ecrans.fr/L-esprit-du-jeu-etait-avant-tout,1997.html )

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Article paru dans le magazine mensuel Rock&Folk N°484 - Décembre 2007

"Banja" sur Canal +

par David Angevin

produit_2133_zoomOn l'a déjà écrit dans cette chronique, le niveau de la production française de série est navrant. On peut parler de néant créatif. Plus facile pour les directeurs de programmes d'acheter des séries étrangères clé en main que de risquer son job en produisant un flop. Donc pas besoin de nous pousser beaucoup pour encourager le travail de la société française de production d'Henri Magalon, Maybe Movies (et du diffuseur Canal) pour l'adaptation télé de "Banja", le rasta funkadelicious, vénérable héros de l'internet 56 kilobits. Souvenons-nous, c'était la fin des années 90 et les nerds amateurs de pétards passaient des nuits blanches sur ce jeu communautaire à la philosophie cool et pacifiste. Les grincheux râleront en disant qu'il ne reste plus grand-chose de l'original dans l'adaptation télé. Peu importe. Le résultat est poilant, malpoli, politiquement incorrect, pour ne pas dire rock.
"Banja" est une sorte de cousin français de "South Park" mâtiné de "Lost" et de "Beavis & Butt-Head". Le résumé? des stars de la sono mondiale (un rocker grunge, un metaleux, un rappeur eminemien, une gothique suicidaire, un funky dude avec afro, etc) sont retenus prisonniers sur Hitland, une île déserte qui appartient à l'infâme maison de disque Dominant. Seule solution pour être libéré: écrire un tube! Un hit mondial pour remplir les caisses de Dominant. "On a voulu faire une série sexe, drogue & rock'n'roll, explique Max Mamoud, un des auteurs. Une vraie série pour ados et adultes fans de musique." Quand on manifeste sur Hitland, c'est à poil. Pas contre "la malbouffe" mais pour "la bonne schouffe" (26 x 26 minutes, tous les samedis à 11h30 sur Canal+. Rediffusion en décembre sur Canal Décalé).

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q21702555369_6218En Musique:

Banja - Mon pays ( Avertissement: Contenu Explicite: Déconseillé aux moins de 12 ans. )

 

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Commentaires
G
J'ai retrouvé le pilote de la veritable serie Banja.<br /> Celle avec les vrais persos, les vraies musiques, celle qui aurait eu un succes car qui aurait au moins eu 6 milions de telespectateurs ( le nombre des fans d'origine qu'il suffisait de respecter )<br /> <br /> http://www.neotrope.fr/blog/2003/09/banja-lepisode-pilote-pour-canal/#respond
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